Les Français ont gagné.
Beuglements et coups de klaxon avinés pendant une partie de la nuit.
Contrairement à beaucoup, je ne me prononce pas sur cet événement (la victoire
de l’équipe de France). Les gens sont clairement séparés en deux camps :
celui, tapageur, de ceux qui fêtent bruyamment la victoire et voient dans celle-ci
le prétexte d’une joie collective, d’une communion dans l’ivresse du sport et
de la bière et, probablement, l’occasion d’oublier leur vie quotidienne ;
et celui, plus discret, mais tout aussi affirmé, des personnes hostiles au
football, irritées par tout ce battage et ce qu’ils voient comme une forme de
vulgarité.
Je ne fais, moi, partie d’aucun
des deux camps ; la victoire de « notre » équipe me laisse froid
mais je ne blâme pas ceux qui s’en réjouissent. Je ne suis ni pour, ni contre
tout cela, contrairement à ceux qui disent hargneusement : « je n’en
ai rien à foutre » mais qui pensent : « je hais le football et
ses supporters. » Moi, je n’en ai RÉELLEMENT rien à foutre !
Bien entendu, le rôle politique
démesuré que joue le foot, je devrais dire : les enjeux politiques et
financiers monstrueux liés à la Coupe du Monde m’horrifient comme tout ce qui
est absurde, mais je ne songe pas pour autant à m’emporter contre des
supporters un peu niais, ou même contre un chanteur un peu démago s’exclamant :
« on a gagné ! » avant de se mettre à chanter.
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