mardi 17 juillet 2018

Extrait de mon Journal du 16 juillet 2018


Les Français ont gagné. Beuglements et coups de klaxon avinés pendant une partie de la nuit. Contrairement à beaucoup, je ne me prononce pas sur cet événement (la victoire de l’équipe de France). Les gens sont clairement séparés en deux camps : celui, tapageur, de ceux qui fêtent bruyamment la victoire et voient dans celle-ci le prétexte d’une joie collective, d’une communion dans l’ivresse du sport et de la bière et, probablement, l’occasion d’oublier leur vie quotidienne ; et celui, plus discret, mais tout aussi affirmé, des personnes hostiles au football, irritées par tout ce battage et ce qu’ils voient comme une forme de vulgarité.
Je ne fais, moi, partie d’aucun des deux camps ; la victoire de « notre » équipe me laisse froid mais je ne blâme pas ceux qui s’en réjouissent. Je ne suis ni pour, ni contre tout cela, contrairement à ceux qui disent hargneusement : « je n’en ai rien à foutre » mais qui pensent : « je hais le football et ses supporters. » Moi, je n’en ai RÉELLEMENT rien à foutre !
Bien entendu, le rôle politique démesuré que joue le foot, je devrais dire : les enjeux politiques et financiers monstrueux liés à la Coupe du Monde m’horrifient comme tout ce qui est absurde, mais je ne songe pas pour autant à m’emporter contre des supporters un peu niais, ou même contre un chanteur un peu démago s’exclamant : « on a gagné ! » avant de se mettre à chanter.

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